lundi 6 août 2007

Le lin comme anti-doryphore ???

Au printemps, j'ai vu des pommes de terre à planter vendus avec, en cadeau, une pochette de graines de lin, sensé repousser les doryphores des tendres et frêles nouvelles pousses.
Comme chaque année, après les pommes de terre de mon voisin, ces doryphores qu'on accable se jetaient sur mes aubergines, je me suis dis que j'allais tenter l'aventure...
Le résultat est le suivant :



Au niveau esthétique, c'est incontestablement une jolie plante, avec des fleurs délicates, qui se marie bien avec les autres espèces du jardin.

Au niveau du test anti-doryphore, ce n'est pas franchement évident de tirer des conclusions : tout d'abord, au vu des conditions climatiques de l'année, les patates du voisin étaient finies avant que mon lin ne soit en fleur (car c'est l'odeur des fleurs qui fait fuir les doryphores, pas la plante en elle-même). De même, il n'y avait pas beaucoup d'aubergines à déguster pour les pauvres insectes, à ce moment.
Mais il est vrai que je n'ai ramassé que trois quatres bestioles cette année sur ma dizaine de pieds contre au moins dix fois plus l'année dernière.

Alors, hasard ou coïncidence ?

mardi 26 juin 2007

Courges & Co

Je suis un fan de courges.
J'aime sa vitesse de croissance, ses formes variées, l'esthétisme générale de la plante. J'aime aussi ses goûts fins et légers, aussi différents qu'il y a de variétés...

Alors, j'en ai installé au jardin. Et comme j'ai du mal à faire les choses en petit, j'en ai planté 16 variétés :

=> Petites courges, à manger jeunes :
-Melonette Jaspée de Vendée
-Pomme d'Or
-Little Gemini
-Jack Be Little
-Patidou
-Patisson Blanc
-Potimarron

=> Courge musquée :
-Courge Butternut
-Courge Muscade de Provence
-Courge Sucrine du Berry
-Tromba d'Albenga

=> Grosses courges à conserver pour potage d'hiver :
-Turban Turc
-Potiron rouge vif d'Etampes
(-la muscade de Provence en fait aussi partie)

=> Courgettes :
-Aurore F1
-Diamant F1

Et enfin, le test de l'année, une courge italienne dont je ne connais pas le nom, dont les graines m'ont été envoyé par la Poste par la branche paternelle de ma famille.

C'est une courge grimpante que l'on trouve du côté de Naples, dans une région très vallonnée où tout est installé en espalier pour faciliter la culture. Elle doit faire de longs fruits qui pendent, d'une taille pouvant atteindre 1 mètre d'après mon père. En attendant, elles font de jolies fleurs, blanches, assez différentes des courges traditionnelles :



Pour les faire grimper, j'ai profité d'une sorte de tonnelle déjà en place, viré la vigne vierge existante, installé un quadrillage de ficelle (biodégradable, évidemment !) pour aider la courge à grimper, creusé la terre sur 30 cm de profondeur et de largeur, comblé ce fameux trou avec du compost maison (les courges adorent !) et enfin, installé les courges (2 italiennes, 3 patidou et 1 potimarron).
Le résultat :





J'ai planté les autres courges le long du grillage avec le voisin et les fait courir sur la pelouse.

Retrouvez toutes les photos des courges sur ce lien :

Les courges 2007



Pour ceux qui sont intéressés par le sujet, un ouvrage de référence :
Les Courges, éditions Rustica, de Victor Renaud, le spécialiste du sujet...
La quasi totalité des courges existantes, des recettes variées, des conseils de plantations, une bible !

lundi 4 juin 2007

Le paillage

Le paillage est une nécessité au jardin.

Cela permet de :

1- économiser l'eau : en ces temps de sécheresse à répétition et afin de préserver les ressources en eau de plus en plus menacées, pailler ses plantations vous économise 2 arrosages sur 3 car le paillis va former une couche protectrice et ainsi éviter l'évaporation.

2- éviter le désherbage et le binage : en couche assez épaisse (3 à 4 cm), le paillis empêche la lumière d'atteindre le sol et évite ainsi la germination des graines non désirées. De plus, la pluie et l'arrosage étant les principaux responsables de la formation de croûte sur le dessus de la terre, la terre ainsi protégée reste meuble et aérée.

3- participer à la vie microbienne de la terre : cette terre ainsi toujours oxygénée et humide est l'environnement idéale pour la faune microbienne ainsi que pour les principaux auxiliaires du jardin que sont les vers de terre. Ceux-ci viendront en surface profiter de la fraicheur, remontant au passage des élément minéraux essentiels aux plantes et créeront à travers leurs tunnels les conditions idéales à un bon drainage lors de fortes pluies.

4- améliorer le sol : en fonction du type de paillage utilisé, vous pourrez améliorer la structure du sol (avec de la paillette de lin ou de chanvre, cela aérera le sol par exemple) ou le bonifier (avec du compost, de la tonte de pelouse, etc.).


Concernant mon jardin, j'ai découvert cette année la paillette de chanvre, une vraie révélation !
En effet, d'une couleur blanc cassée, ce paillis fait ressortir la belle couleur verte des plantes, a une adhérence parfaite une fois humidifié, même en cas de grand vent et est parfaitement neutre, donc intégré à la terre à l'automne pour l'assouplir. C'est le paillage idéal pour l'utilisation que je compte en faire :


On ramasse ainsi des fraises propres !


J'utilise trois type de paillage dans mon potager : le paillis de chanvre pour les plantes et légumes, le paillis végétal et le compost pour les rangées fertilisantes (confère "les rangs fertilisants" du 6 mars 2007).


Rappelez-vous, à la fin de l'hiver, j'ai planté des épinards sur ces fameux rangs. Ceux-ci sont dorénavant montés en graines, je les arrache et les broie mais les laisse sur le rang. Ils vont se décomposés et j'y ajouterai de la tonte de pelouse, donc du paillis végétal, riche en azote. Sur d'autres rangées, j'ai mis du compost maison qui va progressivement intégrer le sol et l'améliorer.

Attention toutefois à ne pas vouloir trop bien faire : le paillage garde l'humidité au pied de la plante, veillez à ne pas trop arroser au risque de voir la plante pourrir par excès d'eau. De même, essayer de ne pas pailler trop près de la tige les plantes non ligneuses. Toutes les plantes ne se prêtent pas aux paillages, dans ces cas-là, privilégiez un bon binage...

vendredi 18 mai 2007

L'installation de l'arrosage automatique

Afin de me faciliter la tâche et parce qu'il y a des choses autrement plus intéressantes à faire au jardin que d'arroser, j'ai opté pour l'installation d'un arrosage automatique (AA), par tuyaux poreux et goutte-à-goutte.
Si l'aspect pratique et ma fainéantise naturelle étaient, au départ, les motivations essentielles de mon installation, il faut savoir qu'un système d'arrosage automatique permet d'économiser l'eau car elle est distribuée uniquement à l'endroit nécessaire, à la plante qui en a besoin. C'est donc aussi une mesure écologique de protection de nos ressources communes en eau.

Passons à l'installation du système : on fait comment, on se sert de quoi ?
Petit rappel sur l'organisation de mon jardin : deux parcelles de 60 m² avec chacune 17 rangées de légumes. On n'arrosera pas les rangées fertilisantes ou de trèfle qui trouveront elles-même leur ressource en eau si besoin.

Au départ, il y a le tuyau d'arrivée d'eau. Il ne faut pas y installer de suite l'AA au risque que la pression au sein des tuyaux soit trop forte et que les goutteurs "pissent" au lieu de gouter, de même pour les tuyaux poreux. Il faut donc une pression constante théorique dans le système de l'ordre de 2 bars. Pour information, 2 bars de pression est environ deux à trois fois moins que ce que l'on a à la sortie du robinet mais correspond néanmoins à la pression en bas d'une colonne d'eau de deux mètres de hauteur, tout de même...
Pour faire baisser la pression et filtrer l'eau au départ du canal principal, il faut installer une centrale, de type C2000 de chez Gardena (photo ci dessous) :


Ensuite, c'est parti pour l'installation a proprement parlé !
Pour moi, deux parcelles = deux rangs distincts :


Donc, à la sortie du détendeur, un raccord T permet de dispatcher l'eau sur les deux parcelles. J'ai mis une vanne au départ de chaque tuyau afin de pouvoir choisir quelle parcelle privilégier et aussi car, lorsque toutes les rangées sont arrosées en même temps, il peut y avoir un manque de pression au delà d'une certaine distance de tuyaux (17 rangées de 5 mètres égalent tout de même 85 mètres à arroser !).
Afin d'arriver à la parcelle, on passe par une partie gazonnée. Par soucis d'esthétique et de pratique, cette partie est enterrée :


Ensuite, perpendiculairement aux rangs, j'ai déroulé un tuyau de 16X13 mm. Au niveau de chaque rangée, j'ai mis un raccord T accompagnée d'une vanne d'arrêt. Il y a donc autant de raccords en T et de vannes qu'il y a de rangs dans le potager.


Tout ces raccords sont très simples à monter puisqu'ils s'emboîtent simplement en force (pas de colliers, pas de colle, mais de la poigne !). Après la vanne, on installe en fonction du besoin, soit des tuyaux que l'on perce de goutteurs :


...soit des tuyaux poreux :



Il est, bien évidemment, important de boucher les tuyaux par un bouchons fin de lignes :


De cette façon, il est possible d'ouvrir et de fermer les rangs en fonction de la saison.
Étant donné que chaque rang possède sa propre dérivation de tuyau avec les goutteurs intégrés ou tuyaux poreux, il est possible de pousser ou enrouler ce bout de tuyau pour travailler le sol.
Comme il n'y a qu'une alimentation, il n'y a qu'un seul programmateur : c'est donc une solution très économique, l'automatisation d'une installation représentant souvent une part importante du budget d'achat.
J'ai opté pour un programmateur simple, marchant avec deux piles AAA, avec possibilité de choisir la durée de l'arrosage (de 1 à 120 minutes) et la fréquence (de 1 heure à 1 semaine).


Comme cela, on choisit le planning d'arrosage et, avec les vannes, les rangs à arroser.
La liberté totale sans la contrainte !!!

Et le coût dans tout ça ?
Au total : 1 centrale, 100 mètres de tuyaux poreux, 110 mètres de tuyaux 16X13 mm, 36 vannes, 36 bouchons fin de lignes, 35 raccords T, 300 goutteurs réglables, un programmateur et diverses petites fournitures.
Pour mon installation, il faut compter sur un budget d'un peu plus de 200 € mais je suis passé par l'intermédiaire d'un pépiniériste professionnel, l'équivalent en grande surface spécialisée serait aux alentours de 300 €. J'ai profité de mon anniversaire pour m'en faire offrir une partie, c'est un investissement la première année mais c'est vite rentabilisé en terme d'eau et surtout de temps.
Et, en plus, quoi de plus terrible que l'ensemble des efforts du printemps réduit à néant le temps des vacances ???

samedi 12 mai 2007

La plantation des tomates

Pour planter mes tomates, j'ai testé cette année d'incorporer des orties au trou de plantation. En effet, l'ortie a d'énormes vertus : riche en azote, il aide à la croissance des plantes et est un fortifiant naturel reconnu depuis très longtemps. On l'utilise d'ailleurs aussi en purin, comme engrais naturel.
Cette fois, je l'ai utilisé broyé, une grosse poignée au fond du trou recouvert d'un mélange de terreau (bio, bien entendu) et de terre du jardin.
J'ai mis des piquets au niveau des trous afin de pouvoir les retrouver facilement au moment de la plantaion des tomates. En effet, la terre doit recouvrir l'ortie car les racines des tomates ne doivent pas, dans un premier temps, être en contact avec l'ortie, ce qui inhiberait la croissance de la plante. Il faut avouer que ce n'est pas le but recherché, bien au contraire ! Par contre, le temps que les racines de la tomate passe les dix centimètres de terre, l'ortie fraîche se sera décomposé (décomposition ultra rapide, l'ortie peut aussi être utilisée comme accélérateur de compost, ou pour relancer la décomposition).

Ce qui donne, dans un premier temps :


Comme on peut le voir sur cette première photo, j'ai installé quatre poteaux, entre les piquets. Ils serviront de support aux fils de fer, quatre au total, trois sur la moité la plus proche du sol et le dernier en haut du piquet. Sur ces fils de fer horizontaux, j'ai tiré une ficelle au niveau de chaque pied, verticalement, qui servira de support aux tomates. On enroulera la tomate au fur et à mesure de sa croissance autour de la ficelle. Le poids étant principalement situé entre le sol et 1 mètre environ, c'est pour cette raison qu'il y a trois fil de fer dans cette zone afin que la ficelle soit bien tendue.

Pour le moment, les tomates atteignent à peine la ficelle mais le résultat est le suivant (cliquez sur la photo pour l'agrandir) :


La tomate s'enroule facilement autour du fil, avec cette technique, hormis l'aspect esthétique indéniable, la plante n'est pas fixée sur un support et bouge un peu en fonction du vent, ce qui la fortifie. Elle ne risque pas de casser car elle est néanmoins maintenue. De plus, il n'y a plus besoin d'utiliser d'attache, rarement réutilisable et peu souvent biodégradable (je pense au fil de fer vert servant généralement pour cette tâche). Enfin, c'est économique, pour une rangée de dix pieds de tomate, je n'utilise que 4 poteaux, 20 mètres de fil de fer et de la ficelle que je réemploie d'une année sur l'autre...

mardi 3 avril 2007

Repiquage en tout genre

Les plaques alvéolées, c'est super pratique pour les semis, c'est incontestable.

Par contre, il faut faire très attention de ne pas louper le moment du repiquage... En effet, une fois la motte constituée, il faut rapidement repiquer les plantes dans des godets plus grands ou les planter à même leur emplacement définitif, sous peine de faire végéter nos chers plants, ce qui est quand même le contraire de l'effet recherché !

C'est ce que j'ai fait ce lundi soir où j'ai repiqué mes quelques 90 pieds de tomates et mes 20 pieds de courgette :


C'est un peu fastidieux, il faut bien l'avouer, et je me servirai de la moitié de ces plants, mais je serai ravi de pouvoir donner le surplus à ma famille où mes amis.
Le reste des plantes ont trouvé leur place dans la serre à plants, à l'extérieur :

C'est une photo de l'année dernière.

Les tomates suivront dans cette serre dès que les nuits ne seront pas aussi fraîches (entre 0 °C et 6-7 °C actuellement) car, si elle est bien pratique et permet de conserver en partie la chaleur de la journée, il faut veiller à ce que les tomates et autres courgettes ne prennent pas froid...

mercredi 21 mars 2007

Le carré aux Aromates

A notre arrivée en janvier 2006, il y avait devant la maison une vieille souche décomposée au pied de laquelle tronait fièrement trois rosiers nains. Cette ensemble n'était pas follement esthétique. De plus, orienté plein sud et juste en face de la cuisine, on a eu l'idée de le transformer en zone de culture aromatique, type jardin de simples. Le jardin potager se trouvant bien derrière la maison, il apparaissait plus pratique de planter nos herbes "de Provence" à cet endroit.

A défaut d'herbes médicinales, j'ai surtout chercher à regrouper un maximum d'herbes culinaires - on aime bien faire à manger ! :o)- sans pour autant être exhaustif...
On retrouvera :
-Cerfeuil,
-Bourrache,
-Valériane,
-Romain,
-Sauge,
-Angélique,
-Coriandre,
-Oseille,
-Sarriette,
-Pimprenelle,
-Aneth,
-Mélisse,
-Raifort,
-Thym,
-Basilic,
-Estragon,
-Verveine citronelle,
-Ciboulette,
-Lavande,
-Camomille,
-Marjolaine,
-Persil,
-Laurier sauce,
-Menthe,
-Origan.

Un bon tour d'horizon de ce qu'il se fait ! Pour tout savoir sur les plantes aromatiques, ce lien : liste descriptive d'herbes aromatiques

Donc, en route pour l'arrachage de la souche ! Le terrain remis droit, les rosiers déterrés (ils n'ont pas apprécié la première année d'avoir été bougé au printemps mais ont survécu. Il faut essayer de réaliser cette opération en novembre et non en avril...), j'ai essayé de créer un lieu convivial et délimité, facile d'accès pour la récolte... Ca a donné ça :


On retrouve les trois rosiers au centre, et des triangles qui hébergeront chacun trois variétés différentes.

La liste établie, la plantation a pu se faire au printemps 2006. J'avais l'idée de réaliser un paillis végétal composé de trèfle blanc nain, ceci dans le but de couvrir au maximum le terrain afin d'avoir à éviter le désherbage et faire joli entre les ardoises :


Au départ, ça pouvait aller :


Mais c'est très vite devenu le bazar...
En effet, le trèfle nain n'est pas si nain... Il fait de très jolis touffes mais qui font bien 20 à 30 cm de haut quand il se plait et est très envahissant. De plus, tout ce vert est excessif et ne fait plus ressortir le dessin du jardinet ni les plantes qui en font partis. Troisième élement, le trèfle pompe une partie de l'eau attribuée aux aromatiques, du moins pour ceux qui en demande. Finalement, le trèfle, c'est très bien en allée mais pas en paillage naturel...

Donc, à la fin de l'été, réaction : on arrache le trèfle en profondeur (ça dispose d'une très profonde racine centrale), on profite que la terre soit encore assez chaude et on met un paillage différent.
J'ai opté pour du paillis en cosse de cacao. D'une, c'est bio et ça se décompose assez lentement, de deux, la couleur marron fait ressortir le vert des plantes et le bleu des ardoises. Le résultat en novembre 2006 :


Cette année, ça devrait être encore plus joli, les plantes vivaces se sont installées et prennent leur place, le carré va être plus touffu.
Voici ce qu'il en ressort au tout début du printemps 2007 :


J'ai mis des petites tulipes pour occuper l'espace le temps du printemps...

Pour suivre l'évolution du jardin, n'oubliez pas de vous rendre régulièrement dans la rubrique "pour suivre le jardin en photos", j'y mettrai régulièrement des photos des différentes réalisations ici évoquées.

mercredi 14 mars 2007

La création d'un tipi pour légumes à rames

J'ai testé l'année dernière de faire des haricots coco à rames. Pour cela, il me fallait bien évidemment un tipi, que j'ai improvisé comme j'ai pu avec des piquets de récupération et du bambou. Il ressemblait à ça :


Le côté esthétique n'est pas flamboyant, il faut bien l'avouer, bien que, en cours de saison, ça ressemble plutôt à ça :


Pour cette année, je me suis décidé à développer l'idée des rames, d'autant plus que je n'avais pas de place dans ma rotation de légumes au niveau des deux parcelles. Ainsi, j'ai créé quatre tipis supplémentaires où se succèderont petits pois en début de saison et haricots coco en fin de saison, avec pour ambition de faire quelque chose de beau en plus de fonctionnel...

J'ai commencé par creusé mes plate-bandes au milieu de la pelouse, en prenant bien soin de les écartées suffisamment les unes des autres pour pouvoir passer la tondeuse !
J'ai acheté des piquets de 2,50m que j'ai enfoncé au centre jusqu'à une hauteur d'environ 1,80m. J'ai mis en place en haut et tout autour de ces piquets des cavaliers :


Ensuite, j'ai récupéré des branches d'un érable que j'avais élagué à l'automne pour en faire des pieux que j'ai enterré tout autour :


Puis, j'ai fait une petite encoche sur chacun des pieux :


Le but de cette encoche est de bien maintenir la ficelle dont je vais me servir pour faire le tour de mon tipi :


Une fois cela réalisé, il ne reste plus qu'à tendre de la ficelle entre les cavaliers en haut du piquet et le bas du tipi :



Je dois avouer que le résultat me plait bien.

samedi 10 mars 2007

Je t'aime, tu m'aimes, il sème...

C'est la saison des semis !!!
Le terrain est préparé, il faut maintenant planifier la mise en terre des différents légumes...
Chacun ayant différemment besoin de chaleur, de soleil, d'eau, etc., ils ne seront pas tous plantés en même temps. De plus, je n'achète que très peu de plants en godets et privilégie les semis chez moi. Ca me permet de savoir ce que je plante et ne pas voir de plants forcés en serre.

Pour ne pas rater le bon moment et grâce à l'expérience des autres années, je me suis fais un planning, pompeusement appelé "planning des actions à mener" :



Vous pouvez aussi le retrouver sur ce lien :
planning des actions à mener

J'y indique la date de semis et la date de repiquage, si besoin, afin de ne pas subitemment me rendre compte que j'ai oublié de semer mes graines au bon moment et prendre du retard...

Pour les semis préalables, la plupart sont fait au chaud, à la maison ! Mars, avril sont les mois où une table est rajoutée devant la fenêtre du salon, couverte de pots en tout genre...
J'ai récupéré auprès d'un pépiniériste des plaques alvéolées, remplies de trous d'environ 2cmX2cmX2cm. C'est idéal pour les premiers semis, ça permet de gagner de la place par rapport au godet.


De plus, les plantes poussent mieux lorsqu'elles sont à proximité l'une de l'autre, ça leur donne de la force. Ceci est bien entendu vrai jusqu'à un certain niveau de croissance ! Mais, au tout départ, il est essentiel qu'elle puisse se "sentir".
C'est vrai que de telle plantation dans un salon, ça prend de la place. Mais très vite les premières pousses se font voir (ci-dessous après seulement dix jours) et quel plaisir de regarder tous les matins les avancées de la nuit !


Rapidement, pour ne pas que les plants s'épuisent avec le peu de terre, on les repiquera dans des godets plus grands ou directement en terre en fonction de leurs besoins respectifs. Cette opération se fera dès que la motte sera formée.

Pour les premiers semis, j'utilise un terreau adapté, très fin, type Algoflash. Je n'en ai malheureusement pas trouvé d'équivalent en bio. Par contre, pour le repiquage en godet, qui se fera probablement d'ici début avril, j'ai trouvé un terreau bio chez Gamm Vert, à 4,50 € les 50 litres, ce qui est tout à fait raisonnable pour du terreau !



Je crois que c'est un des moments que je préfère sur l'année, pouvoir voir les petites pousses se transformer en plantes adultes et planifier et imaginer mon potager de l'été...

mardi 6 mars 2007

L'implantation des rangs de légumes

Afin de prévoir les plantations, je me suis fait des plans en fonction des mois : février-mars pour prévoir le printemps, avril-mai pour les légumes d'été, fin juillet pour ceux de l'automne et de l'hiver, et octobre pour l'hivernage.

Il est essentiel de prévoir à l'avance ces plantations afin de bien associer les plantes en fonction de leur attirance mutuelle...

Sachant qu'une rangée sur deux est plantée d'éléments fertilisants, les autres seront plantées de légumes. Cependant, il faut bien prévoir les chemins afin d'y accéder. Pour cela, je plante une rangée de trèfle blanc nain toutes les six rangées. L'avantage du trèfle est que l'on peut rapidement marcher dessus sans l'abimer. En effet, il se relève très vite après notre passage. On peut marcher dessus environ trois semaines après le semis. On peut ainsi, à partir du chemin de trèfle, accèder à trois rangées de chaque côté, les rangées faisant 25 cm, c'est jouable...

La composition du jardin sera la suivante :

chemin de trèfle-rang fertilisant-rang de légume-rang fertilisant-rang de légume-rang fertilisant-chemin de trèfle-rang fertilisant-rang de légume-etc...

Il me reste donc 17 rangées pour planter des légumes par parcelle de 12 mètres de long. Les plus productivistes me diront que je perds de la place et du temps... Et oui, mais ce n'est pas du tout l'esprit de ma méthode !

Ainsi, au début du printemps, voici le plan du jardin :


Afin d'occuper les rangs de légumes à venir, je plante de la phacélie, une jolie fleur dans les tons bleuetés, dont les abeilles raffolent et qui est, de surcroit, un très bon engrais vert...

En rouge, les légumes à planter avant le 1er avril, en noir ceux qui viendront après (afin de leur garder de la place sur le rang). Le trèfle, les épinards, les soucis et les oeillets sont plantés directement en terre entre le 1er et le 15 mars.